L’évolution démographique en Suisse, et le vieillissement de la population confronte notre système de santé à des tâches nouvelles. Il est important de diagnostiquer et d’analyser les chutes des Séniors. Ces dernières provoquent fréquemment des fractures graves qui menacent l’autonomie des patients.

Il est primordial de reconnaitre cette thématique et de débattre afin de trouver des réponses aux questions sur l’efficacité, les limites et les coûts des possibilités de prévention ciblée liées à l’ostéoporose et les chutes.

Les fractures, conséquence des chutes, entrainent une perte de mobilité, une dégradation de la qualité de vie et peuvent déboucher sur une dépendance et des besoins en soins. Il est important de souligner que le risque de décès dans l’année suite à une fracture est augmenté. Outre ces risques, le traitement, la rééducation et la perte d’autonomie engendre des couts importants. Comment éviter les chutes ?

L’approche préventive est un élément important, même en l’absence d’une ostéoporose constatée.

Dans tous les domaines médical, social, techniques. Les mesures doivent démarrer précocement avant même un risque de fracture. A court terme, une stratégie en partenariat avec les personnes touchées, les prestataires et les assurances afin d’améliorer la qualité et l’efficacité des soins ainsi que la prise en charge des travaux à réaliser sous forme de subventions ou de crédit d’impôt est important.

En cas de chute multiples, le risque de placement dans un établissement de soins augmente, elle a également une influence négative sur l’espérance de vie, elle augmente le risque d’hospitalisations fréquentes et de longue durée. Cette solution s’avère onéreuse pour tous les partenaires aussi bien sociaux et privées (patients, enfants).

Plus les personnes âgées resteront autonomes, moins les générations futures auront de charges à porter dans une société de plus en plus vieillissante.